Les débuts du chasseur [terminer]

les début d'un chasseur

Peur ? Pourquoi ?

Petite oreilles et petite queue... Enfin non, une grand queue touffus tel une bonne écharpe qu’on rêve d’avoir durant l’hiver. En parlant de l’hiver celui-ci approchait, et par la même occasion ton anniversaire. Ton maitre avait pour habitude de t’acheter un petit morceau de gâteaux et une figurine dont tu adorais faire la collection …. Mais ton anniversaire était loin d’être joyeux au fond de ta poitrine cet évènement te faisait mal au cœur. Mais nous ne sommes pas encore là.

Tu avais pour mission de faire des courses pour ton maitre, comme d’habitude. Tu enfilas ton Hamaka, tu allais sans doute avoir un peu froid mais ta queue avait la chance d’être en permanence chaude, tu l’enfilas alors autour de ton cou et plaqua tes petite oreilles sur ton crâne. Tu risquais d’avoir froid aux mains en portant les sacs mais tu n’avais pas le choix. Tu attrapas ton carnet ainsi que ton crayon que tu coinças dans la ceinture de ta tenue et commença à partir ….



« Nanakooooo ! Attend on fait les courses ensemble ! »

Seiichi était le meilleur grand frère possible, tu avais beau être froide par moment tu l’aimais de tout ton cœur, il était celui qui prenait soin de toi, qui te protégeais des autre, des critique ou même du jugement des autres enfants. Tu te contentais de sourire quand il insistait pour t’aider, déjà petite tu avais cette sensation que ta place était au service des autres. Mais Seiichi rendait toujours ça plus amusant à faire le pitre et à essayer de te décrocher un rire, tu avais bien les mimique de quelqu’un qui ris … mais aucun son n’est jamais sortie.




Ta queue autour de ton cou tu allas au magasin, enfin à la superette du coin. Tu entendis des voix, une voix plutôt grave et une autre plus petite, celle d’un enfant …

« Tssss, file t’acheter de la bouffe et traine pas dans les rues. Si tu parles de ça, je te retrouverais c’est clair ? »

Tu regardais alors du coin de la rue pour ne pas intervenir et voir un homme tendre un billet a un enfant pour qu’il aille acheter de quoi manger pour sa mère, tu regarda ensuite le visage de l’homme, il était beau garçon mais il avait cet air …. Comment dire … froid ? Au visage. Tu n’avais pas peur mais tu enregistras bien les lignes de son visage, tu sais que tu n’auras jamais peur de lui étrangement. Tu attendis que les deux se soit éclipser pour aller à la superette, acheter de quoi faire à manger, tu réfléchissais a quoi faire pour le repas. Du haut de tes 17 ans, tu adorais cuisiner.

Tu sortais alors de la supérette, tes bouffer d’air chaud se voyait dans l’air. Tu grelottais un peu, tu avais beau être une kistune des neige, tu avais toujours eu du mal à supporter le froid, c’est idiot …  Tu tenais les sacs plastique entre tes doigts fin et congeler.

Alors que tu marchais, tu t’arrêta devant une boutique ou se vendais des gants et tous autres accessoires chauds… Tu les regardais avec envie mais… tu n’avais pas le droit de t’en acheter parce que d’un ce n’est pas ton argent et de deux ton maitre serais sans doute en colère… Tu lâchas un des sacs plastiques par mégarde, tes doigts étais beaucoup trop froid… Tu poses l’autre alors et commença à ramasser tout ce qui étais tombé avec ce visage légèrement triste… Tu t’arrêtas sur ton poignet pour le regarder… ce tatouage que t’avais fait faire ton maitre…. Tu l’aimais comme tu le détestais. Tu regardais quelque seconde en tremblant avant de continuer à tout ramasser.

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Peur ? Pourquoi ?

Alors que tu ramassais tes courses tombé au sol, tu sursautas un peu en entendant des pas arriver vers toi. Une voix t’interpella, tu levas les yeux et reconnu l’homme qui avait aidé l’enfant plus tôt. Tu fini rapidement de ramasser les courses tomber alors qu’il te dit que tu dois être folle pour sortir dans cette tenue, tu aurais aimé lui dire de vive voix que ce n’était pas ta faute, il t’aida alors à ramasser tes affaires. Tu lui offrir un léger sourire en guise de remerciement pour le moment. Une fois tes affaires ranger dans le sac plastique, tu attrapa ton carnet après avoir poser les deux sac comme il faut, histoire qu’ils ne tombent pas et alors que tu allais commencer à écrire, le jeune homme te dire t’attendre ici, tu lui lança un regard un peu impatiente… tu commençais à avoir assez froid, tu emmitoufla alors tes mains tenant ton carnet dans ta queue en soufflant dessus dans l’espoirs qu’il se dépêche.

Tu pris ton carnet alors quand il passa au niveau de la caisse, écrivant a l’avance sur ton carnet en tremblant un peu, le froid gelais tes doigts, tu fini pourtant ton message et boucha le crayon que tu avais utilisé et regarde les jeune hommes revenir, tu le regarde alors qu’il te tend une paire de gant, une paire blanche et rouge, assortie à tes yeux et tes cheveux. Tu levas de nouveau les yeux vers lui alors qu’il te dit qu’ils sont pour toi… tu rougi un peu alors et souris tendrement avant de lever ton calepin pour écrire un dernier truc et lui montrer.

« Je t’ai vu aider un enfant tout à l’heure, malgré ton air brute tu n’es pas méchant … » tu avais fini ta première phrase ici mais tu avais marqué à la dernière minutes « et je le confirme … tu es loin d’être méchant. Je m’appelle Nanako… Enchanté et… merci mais c’est un cadeau beaucoup trop cher à faire a une inconnue… je ne peux pas accepter. »

Tu lui offris un nouveau sourire au jeune homme et tendis la main vers lui, voulant faire simplement connaissance avec lui. Ce n’est peut-être pas une bonne idée mais tu t’en fichais pas mal, toi la petite kitsune blanche albinos, muette et naïve tu tenterais même le diable à sympathiser avec toi. Tu es comme ça, et encore plus depuis que tu avais appris la mort de tes anciens parents et de ton frère. La vie est faites pour être exploité, a quoi servirais la vie si on ne tentait pas de nouvelle chose. Tu gardais la main tendu vers lui dans l’espoirs qu’il accepte ta main tendu vers lui, un beau sourire toujours au visage.

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Peur ? Pourquoi ?

C’est étrange … tu n’as vraiment pas peur de lui… Il a l’air de tout faire pour t’effrayer ou te faire fuir mais tu as juste envie de rester prêt de lui pas comme une amoureuse mais comme une amie. Alors que tu tendais la main pour lui serrer la main doucement, il t’expliqua qu’il faisait partie des Dark Hunter, enfin, qu’il en était le chef. C’est sans doute un gang mal vu en ville mais dans ton « métier » tu voyais de tout, même des mafieux qui voudrais prier, oui oui tu en a vu et ils t’ont fait la même menace que le jeune Shin face à toi, tu te contentas de sourire, lui faisant comprendre que tu n’avais pas peur.

Il finit par attraper ta main pour le serrer comme tu l’espérais, il remarque alors rapidement l’état de tes doigts. Tu sursaute un peu quand il attrapa ton poignet et prendre le premier gant pour te le mettre sans même te demander ton avis, tes joues se teintaient de rouge doucement. Il attrapa tes sacs par la suite pour les poser à coter et attrape ton second poignet pour enfiler le deuxième gant sur ta deuxième main. Tu regardes alors les gants en rougissant avant de lever les yeux vers Shin qui parlait.

Un cadeau ? Pour toi ? Pas que tu n’aimes pas ça, bien au contraire mais toi qui avait toujours refusé que ton maitre dépense plus que prévue juste pour toi, lui faisant croire que ton hybridation te couvrait du froid alors que ta maladie inversais totalement les effets, tu supportais même mal le froid, ayant toujours ou presque la peau froide. Tu regardais alors Shin, tu ne pus contrôler la petite larme qui coula sur ta joue pour se figer au froid. Tu pris ton carnet et écris :

« C’est la première fois depuis que j’ai été adopté qu’on me fais un cadeau… Est-ce que je peux vous inviter à boire quelque chose de chaud chez mon maitre ? Il est absent alors je suis seule jusqu’à demain. »

Tu ne savais pas trop s’il accepterait, mais tu serais si heureuse de te faire un nouvel ami. Tu ne le forcerais pas, mais tu serais toute aussi heureuse de le remercier pour les gants.

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Peur ? Pourquoi ?

Tu ne remarquas la larme couler le long de la joue de Shin alors que tu venais d’essuyez les tiennes et que tu écrivais, concentrer sur ce que tu voulais lui dire, lui proposant alors d’aller boire un thé chez toi en souriant. Tu tendis alors ton carnet avec ta demande, tu le regardais froncer les yeux, tu repris alors ton carnet rapidement et écouta sa réponse, aux anges, tu allais attraper les sacs mais il te les éloigna et te dit de ne pas faire attention et qu’il s’en occupait. Tu rougi un peu et lui fais un jolie sourire. Tu n’avais pas le choix de toute manière.

Alors que tu commençais à la guider jusqu’au temple, tu écrivais doucement sur ton carnet, faisant attention a ou tu marchais et lui écris un grand texte :

« Je t’ai vu froncer les yeux à mes première phrase écrite, si mon maitre ne m’offre rien ce n’est pas sa faute… Déjà nous ne sommes pas très riches et je lui ai dit que grâce à mon hybridation je n’avais jamais froid. Je ne lui ai jamais dit que mon albinisme inversait les choses. Je ne veux pas qu’il dépense pour moi, après tout je suis censé être une renarde blanche, donc résister au froid devrait être dans mes compétences … Puis j’aime beaucoup mon maitre, il est au petits soin pour moi quand je suis triste ou malade. J’ai perdu ma famille adoptive il y a peu dont mon grand frère as qui je tenais et quand j’ai appris leurs mort il a tout fait pour me changer les idées, alors ne le juge pas trop vite d’accord ? »

Tu el laissa lire doucement avec un joli sourire alors que tu remarquas ses mains devenir blanches à cause du froid. Tu souris et retira ta queue blanche de ton cou pour venir réchauffer une première main en enroulant ta queue a dessus et reprend ton carnet pour reprendre ton écriture sur une nouvelle page :

« Si tu ne m’a jamais vu ici c’est parce que les autres magasins sont tous fermer à cause de la neige là où je vais en temps normal… alors je suis venue chercher ici. Et je sais que c’était une excuse pour me soulager du poids de mes sacs, merci de t’inquiéter pour moi Shin. »

Tu souris et lui montre ton carnet en marchant, passant ta queue blanche dans son dos pour venir réchauffer sa seconde main doucement en rougissant un peu, le laissant lire. Tu marchais doucement en direction du temple jusqu’à arriver devant, tu souris et sors la clé du petit bout de bâtiment qui servait de maison pour ton maitre et toi. Tu le guida alors jusqu’à la porte et lui propose d’entrée.